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Rentrée littéraire, « Je suis quelqu’un » d’Aminata Aidara.


Editions Gallimard.

« Je suis quelqu’un qui a vu un enfant un jour, un nourrisson qui a disparu. Je suis quelqu’un qui connaît un secret. Probablement que je le sais depuis longtemps, parce que ça ne détruit pas d’apprendre son existence. Je suis choquée, par contre, que mon père en dise le nom à haute voix : « fils de l’Autre ! ». Personne ne l’a jamais fait, nommer l’innommable. »

Un secret hante les membres d’une famille éclatée entre la France et le Sénégal. Mais un jour de juin, le silence se rompt. Commence ainsi une quête de vérité où différentes voix se déploient. Celle de Penda, la mère, qui se livre dans un journal intime, et celle d’Estelle, sa fille, au travers de délires cathartiques. Face à elles, l’insaisissable Éric entretient le trouble avec ses promesses. A tour de rôle, les personnages démêlent les ficelles du temps et démasquent les injustices historiques qui façonnent nos vies intimes. Dans ce roman polyphonique on traverse alors les beaux quartiers dakarois, où des drames se consomment sans dépasser les haies des villas. On parcourt aussi les cités et les squats parisiens. Pour découvrir que ce qui semble à tous la ruine d’une famille est, en réalité, sa rédemption.

Aminata Aidara, italo-sénégalaise, est née en 1984. Primée pour le recueil de nouvelles « La ragazza dal cuore di carta » en 2014, elle publie des nouvelles en italien et en français depuis 2009. Je suis quelqu’un est son premier roman.

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