London Macadam a choisi pour vous le Top 10 de la rentrée littéraire.
Reviens de Samuel Benchetrit : Son fils est parti, son ex-femme le harcèle, son éditeur le presse, des mariées de téléréalité le fascinent, Pline l’Ancien le hante, un canard le séduit, une infirmière bègue le bouleverse… Bienvenue dans le monde tendre et poétique d’un écrivain en quête d’inspiration et d’amour. Editions Grasset.
Les Belles ambitieuses de Stéphane Hoffmann : trois belles ambitieuses, la Comtesse de Florensac, la jeune Isabelle Surgères et la douce Coquelicot s’activent autour d’Amblard Blamont-Chauvry qui promis à une brillante carrière préfère la paresse, l’oisiveté, la luxure. Que faire de sa vie ? faut-il être ambitieux ? Chacun des personnages y réponds à sa façon et parfois de manière surprenante.
Editions Albin Michel.
La Belle de Casa D’In Koli Jean Bofane: Avec sa lucidité acérée et son humour féroce, In Koli Jean Bofane dénonce la corruption immobilière, la précarité des migrants et la concupiscence masculine. Par son talent de conteur, son art du dialogue et des portraits, il bouscule joyeusement une réalité contemporaine tout à fait accablante – la truculence du désespoir. Editions Actes Sud.
Quatre-Vingt-Dix secondes de Daniel Picouly : Avec une verve baroque et vibrante, Daniel Picouly, Prix Renaudot pour L’enfant léopard, incarne l’épopée terrifiante de la Montagne Pelée, force mythologique, dans un roman foisonnant aux résonances étrangement actuelles. Editions Albin Michel.
En guerre de François Bégaudeau : Dans une France contemporaine fracturée, François Bégaudeau met en regard violence économique et drame personnel, imaginant une exception romanesque comme pour mieux confirmer les règles implicites de la reproduction sociale. Editions Verticales.
Ce que l’homme a cru voir de Gautier Battistella : Simon effacait les réputations numériques, libérer les hommes de leur passé jusqu’au coup de téléphone d’une inconnue. Il quitte sa femme et retourne là où il a grandi. Le voici contraint d’accomplir le chemin qu’il a refusé de suivre vingt ans auparavant. Simon a cru voir, il s’est trompé. On ne sait jamais ce que le passé nous réserve. Editions Grasset.
Je suis quelqu’un d’Aminata Aidara : Dans ce roman polyphonique on traverse les beaux quartiers dakarois, où des drames se consomment sans dépasser les haies des villas. On parcourt aussi les cités et les squats parisiens. Pour découvrir que ce qui semble à tous la ruine d’une famille est, en réalité, sa rédemption. Editions Gallimard.
Dix-sept ans d’Éric Fottorino : Un dimanche de décembre, une femme livre à ses trois fils le secret qui l’étouffe. En révélant une souffrance insoupçonnée, cette mère niée par les siens depuis l’adolescence se révèle dans toute son humanité et son obstination de vivre libre, bien qu’à jamais blessée.
Editions Gallimard.
Depuis la terre, regarder les naufrages de Jeanne Labrune : Un homme en colère. Elias, se promène au bord de la mer. Il lui arrive un des plus grands malheurs qui puisse exister. Une libraire de Bretagne, Léa, naguère éprise d’un marin qui s’en est allé, lui laissant en cadeau un petit guépard, vit de solitude et de rencontres sexuelles éphémères. Matthieu, effrayant et gracieux, surgit dans leur vie et va bouleverser leur destinée. Editions Grasset.
Tu t’appelais Maria Schneider de Vanessa Schneider : Vanessa Scneider est auteure et grand reporter au journal le Monde. Elle écrit sur la vie des autres. De temps en Temps, elle raconte un peu la sienne. On lui doit ainsi «La mère de la mère , Le pacte des vierges et Le jour où tu m’as quittée . Tu t’appelais Maria Schneider est son huitième livre. Editions Grasset.